mercredi 11 janvier 2023

L'enfant sirène

 

L'enfant sirène

 

Alors que sort la deuxième version de avatar film mise en scène par John Carpenter, voici qu'un cas extraordinaire est décrit dans le journal plastique et reconstructive sur jury américain de décembre 2022: C'est l'histoire d'un enfant sirène, c'est-à-dire dont les deux membres inférieurs sont fusionnés, qui après sa naissance a subi une intervention de chirurgie plastique séparer les deux membres, conserver les deux cuisses pour les appareiller, et amputer les deux pieds qui étaient irrécupérables.

Cette audacieuse intervention a été accompli par le docteur William C.Pederson et les membres de son équipe dans l'hôpital de Houston(Texas).

 

L'enfant sirène

 

Alors que sort la deuxième version de avatar film mise en scène par John Carpenter, voici qu'un cas extraordinaire est décrit dans le journal plastique et reconstructive sur jury américain de décembre 2022: C'est l'histoire d'un enfant sirène, c'est-à-dire dont les deux membres inférieurs sont fusionnés, qui après sa naissance a subi une intervention de chirurgie plastique séparer les deux membres, conserver les deux cuisses pour les appareiller, et amputer les deux pieds qui étaient irrécupérables.

Cette audacieuse intervention a été accompli par le docteur William C.Pederson et les membres de son équipe dans l'hôpital de Houston(Texas).

 

La malformation constatée s'appelle une sirénomélie

 

Cette très rare malformation, dont on pense qu'il y a eu 300 cas dans le monde, est difficilement compatible avec une survie à long terme car il y a une association de la fusion des deux membres inférieurs avec des malformations rénales, cardiaques et digestives.

Un cas à peu près équivalent a été opéré en Italie: L'adolescent a survécu jusqu'à 17 ans mais n'a jamais pu marcher malgré la séparation qui a été effectuée.

 

Quelle a été le principe de l’opération ?

 

L'équipe chirurgicale du Texas après de multiples examens, bilans, a finalement pris la décision de prendre le risque de la séparation à l'âge de 17 mois.

L'opération s'est faite en réalité en deux temps :

1) le premier temps a consisté à mettre en place des expandeurs pour fabriquer une quantité de peau suffisante afin de reconstruire les téguments de la cuisse, et ainsi d'éviter des greffes de peau

2) après que les ballons gonflables aient atteint le volume maximal, l'opération a été pratiquée à l'âge de 17 mois; l'intervention a duré quatre heures, et toutes les précautions ont été prises pour minimiser les pertes de sang.

Un lambeau vascularisé a été préservé afin de reconstruire la zone périnéale.

C'est donc un grand succès chirurgical, et nos collègues du Texas espèrent pouvoir appareiller cet enfant pour qu'il puisse marcher.

 

Quand a-t-on fait le diagnostic de malformation à type d'enfants sirène ?

 

Grâce aux échographies à partir du 4e mois de la grossesse, le diagnostic d'enfant sirène était porté. L'accouchement se fit par une césarienne à 37 semaines. Il fallut également faire une dérivation digestive rapidement dès la naissance car l'enfant n'avait pas d'anus.

Dans les mois qui suivirent l'enfant se développe bien, et a même une apparence plutôt agréable. Ce n'est pas un argument suffisant mais cela a incité les parents et les médecins à tenter quelque chose de chirurgical pour essayer de retrouver deux membres inférieurs à la place de l'anomalie constatée. En tout cas il ne semble y avoir aucun regret de la part des parents de n'avoir pas pratiqué un avortement thérapeutique.

Ce cas extraordinaire dont on ne sait pas encore comment il va évoluer illustre parfaitement le problème éthique actuel de la chirurgie pédiatrique : L'enfant n'a pas le droit à la parole, la famille et l'équipe médicale tout autour sont les seuls à avoir le pouvoir d'une opération lourde aux conséquences qui donneront de toute façon une apparence imparfaite, mais se rapprochant davantage de l'image humaine. On ne sait si cet enfant marchera un jour, on ignore les souffrances qu'on lui impose, mais tous les services de chirurgie infantile ont démontré que ces interventions sont finalement bien acceptées par les enfants traités, qui souhaite se rapprocher le plus possible d'une apparence aussi banale que possible.



La malformation constatée s'appelle une sirénomélie

Cette très rare malformation, dont on pense qu'il y a eu 300 cas dans le monde, est difficilement compatible avec une survie à long terme car il y a une association de la fusion des deux membres inférieurs avec des malformations rénales, cardiaques et digestives.

Un cas à peu près équivalent a été opéré en Italie: L'adolescent a survécu jusqu'à 17 ans mais n'a jamais pu marcher malgré la séparation qui a été effectuée.

 

Quelle a été le principe de l’opération ?

 

L'équipe chirurgicale du Texas après de multiples examens, bilans, a finalement pris la décision de prendre le risque de la séparation à l'âge de 17 mois.

L'opération s'est faite en réalité en deux temps :

1) le premier temps a consisté à mettre en place des expandeurs pour fabriquer une quantité de peau suffisante afin de reconstruire les téguments de la cuisse, et ainsi d'éviter des greffes de peau

2) après que les ballons gonflables aient atteint le volume maximal, l'opération a été pratiquée à l'âge de 17 mois; l'intervention a duré quatre heures, et toutes les précautions ont été prises pour minimiser les pertes de sang.

Un lambeau vascularisé a été préservé afin de reconstruire la zone périnéale.

C'est donc un grand succès chirurgical, et nos collègues du Texas espèrent pouvoir appareiller cet enfant pour qu'il puisse marcher.

 

Quand a-t-on fait le diagnostic de malformation à type d'enfants sirène ?

 

Grâce aux échographies à partir du 4e mois de la grossesse, le diagnostic d'enfant sirène était porté. L'accouchement se fit par une césarienne à 37 semaines. Il fallut également faire une dérivation digestive rapidement dès la naissance car l'enfant n'avait pas d'anus.

Dans les mois qui suivirent l'enfant se développe bien, et a même une apparence plutôt agréable. Ce n'est pas un argument suffisant mais cela a incité les parents et les médecins à tenter quelque chose de chirurgical pour essayer de retrouver deux membres inférieurs à la place de l'anomalie constatée. En tout cas il ne semble y avoir aucun regret de la part des parents de n'avoir pas pratiqué un avortement thérapeutique.

Ce cas extraordinaire dont on ne sait pas encore comment il va évoluer illustre parfaitement le problème éthique actuel de la chirurgie pédiatrique : L'enfant n'a pas le droit à la parole, la famille et l'équipe médicale tout autour sont les seuls à avoir le pouvoir d'une opération lourde aux conséquences qui donneront de toute façon une apparence imparfaite, mais se rapprochant davantage de l'image humaine. On ne sait si cet enfant marchera un jour, on ignore les souffrances qu'on lui impose, mais tous les services de chirurgie infantile ont démontré que ces interventions sont finalement bien acceptées par les enfants traités, qui souhaite se rapprocher le plus possible d'une apparence aussi banale que possible.

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