L'enfant sirène
Alors que sort la deuxième version de avatar
film mise en scène par John Carpenter, voici qu'un cas extraordinaire est
décrit dans le journal plastique et reconstructive sur jury américain de
décembre 2022: C'est l'histoire d'un enfant sirène, c'est-à-dire dont les deux
membres inférieurs sont fusionnés, qui après sa naissance a subi une
intervention de chirurgie plastique séparer les deux membres, conserver les
deux cuisses pour les appareiller, et amputer les deux pieds qui étaient
irrécupérables.
Cette audacieuse intervention a été accompli
par le docteur William C.Pederson et les membres de son équipe dans l'hôpital
de Houston(Texas).
L'enfant sirène
Alors que sort la deuxième version de avatar
film mise en scène par John Carpenter, voici qu'un cas extraordinaire est
décrit dans le journal plastique et reconstructive sur jury américain de
décembre 2022: C'est l'histoire d'un enfant sirène, c'est-à-dire dont les deux
membres inférieurs sont fusionnés, qui après sa naissance a subi une
intervention de chirurgie plastique séparer les deux membres, conserver les
deux cuisses pour les appareiller, et amputer les deux pieds qui étaient
irrécupérables.
Cette audacieuse intervention a été accompli
par le docteur William C.Pederson et les membres de son équipe dans l'hôpital
de Houston(Texas).
La malformation constatée s'appelle une
sirénomélie
Cette très rare malformation, dont on pense
qu'il y a eu 300 cas dans le monde, est difficilement compatible avec une
survie à long terme car il y a une association de la fusion des deux membres
inférieurs avec des malformations rénales, cardiaques et digestives.
Un cas à peu près équivalent a été opéré en
Italie: L'adolescent a survécu jusqu'à 17 ans mais n'a jamais pu marcher malgré
la séparation qui a été effectuée.
Quelle a été le principe de l’opération ?
L'équipe chirurgicale du Texas après de
multiples examens, bilans, a finalement pris la décision de prendre le risque
de la séparation à l'âge de 17 mois.
L'opération s'est faite en réalité en deux
temps :
1) le premier temps a consisté à mettre en
place des expandeurs pour fabriquer une quantité de peau suffisante afin de
reconstruire les téguments de la cuisse, et ainsi d'éviter des greffes de peau
2) après que les ballons gonflables aient
atteint le volume maximal, l'opération a été pratiquée à l'âge de 17 mois;
l'intervention a duré quatre heures, et toutes les précautions ont été prises
pour minimiser les pertes de sang.
Un lambeau vascularisé a été préservé afin de
reconstruire la zone périnéale.
C'est donc un grand succès chirurgical, et nos
collègues du Texas espèrent pouvoir appareiller cet enfant pour qu'il puisse
marcher.
Quand a-t-on fait le diagnostic de
malformation à type d'enfants sirène ?
Grâce aux échographies à partir du 4e mois de
la grossesse, le diagnostic d'enfant sirène était porté. L'accouchement se fit
par une césarienne à 37 semaines. Il fallut également faire une dérivation
digestive rapidement dès la naissance car l'enfant n'avait pas d'anus.
Dans les mois qui suivirent l'enfant se
développe bien, et a même une apparence plutôt agréable. Ce n'est pas un
argument suffisant mais cela a incité les parents et les médecins à tenter
quelque chose de chirurgical pour essayer de retrouver deux membres inférieurs
à la place de l'anomalie constatée. En tout cas il ne semble y avoir aucun
regret de la part des parents de n'avoir pas pratiqué un avortement thérapeutique.
Ce cas extraordinaire dont on ne sait pas
encore comment il va évoluer illustre parfaitement le problème éthique actuel
de la chirurgie pédiatrique : L'enfant n'a pas le droit à la parole, la famille
et l'équipe médicale tout autour sont les seuls à avoir le pouvoir d'une
opération lourde aux conséquences qui donneront de toute façon une apparence
imparfaite, mais se rapprochant davantage de l'image humaine. On ne sait si cet
enfant marchera un jour, on ignore les souffrances qu'on lui impose, mais tous
les services de chirurgie infantile ont démontré que ces interventions sont
finalement bien acceptées par les enfants traités, qui souhaite se rapprocher
le plus possible d'une apparence aussi banale que possible.
La malformation constatée s'appelle une sirénomélie
Cette très rare malformation, dont on pense
qu'il y a eu 300 cas dans le monde, est difficilement compatible avec une
survie à long terme car il y a une association de la fusion des deux membres
inférieurs avec des malformations rénales, cardiaques et digestives.
Un cas à peu près équivalent a été opéré en
Italie: L'adolescent a survécu jusqu'à 17 ans mais n'a jamais pu marcher malgré
la séparation qui a été effectuée.
Quelle a été le principe de l’opération ?
L'équipe chirurgicale du Texas après de
multiples examens, bilans, a finalement pris la décision de prendre le risque
de la séparation à l'âge de 17 mois.
L'opération s'est faite en réalité en deux
temps :
1) le premier temps a consisté à mettre en
place des expandeurs pour fabriquer une quantité de peau suffisante afin de
reconstruire les téguments de la cuisse, et ainsi d'éviter des greffes de peau
2) après que les ballons gonflables aient
atteint le volume maximal, l'opération a été pratiquée à l'âge de 17 mois;
l'intervention a duré quatre heures, et toutes les précautions ont été prises
pour minimiser les pertes de sang.
Un lambeau vascularisé a été préservé afin de
reconstruire la zone périnéale.
C'est donc un grand succès chirurgical, et nos
collègues du Texas espèrent pouvoir appareiller cet enfant pour qu'il puisse
marcher.
Quand a-t-on fait le diagnostic de
malformation à type d'enfants sirène ?
Grâce aux échographies à partir du 4e mois de
la grossesse, le diagnostic d'enfant sirène était porté. L'accouchement se fit
par une césarienne à 37 semaines. Il fallut également faire une dérivation
digestive rapidement dès la naissance car l'enfant n'avait pas d'anus.
Dans les mois qui suivirent l'enfant se
développe bien, et a même une apparence plutôt agréable. Ce n'est pas un
argument suffisant mais cela a incité les parents et les médecins à tenter
quelque chose de chirurgical pour essayer de retrouver deux membres inférieurs
à la place de l'anomalie constatée. En tout cas il ne semble y avoir aucun
regret de la part des parents de n'avoir pas pratiqué un avortement thérapeutique.
Ce cas extraordinaire dont on ne sait pas
encore comment il va évoluer illustre parfaitement le problème éthique actuel
de la chirurgie pédiatrique : L'enfant n'a pas le droit à la parole, la famille
et l'équipe médicale tout autour sont les seuls à avoir le pouvoir d'une
opération lourde aux conséquences qui donneront de toute façon une apparence
imparfaite, mais se rapprochant davantage de l'image humaine. On ne sait si cet
enfant marchera un jour, on ignore les souffrances qu'on lui impose, mais tous
les services de chirurgie infantile ont démontré que ces interventions sont
finalement bien acceptées par les enfants traités, qui souhaite se rapprocher
le plus possible d'une apparence aussi banale que possible.