vendredi 27 décembre 2019

replantations des doigts, de mains, et microchirugie: publications de vladimir mitz

J'ai beaucoup publié dans ce domaine, car la fondation de SOS mains par Raymond Vilain à l'hopital Boucicaut à paris 75015-aujourdhui revendu par l'AP- a favorisé bien des initiatives nouvelles et de progrès techniques qui étaient novateurs à cette époque! Pourles curieux , ceci est une liste des principales communications listées sur PUBMED:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=replanrtation+mitz

le docteur vladimir mitz a beaucoup innové en chirurgie de la main

mardi 5 novembre 2019

complications des injections d'acide hyaluronique: un algorithme en secours?article du PRS global open de octobre 2019

un algorithme qui résout tout?

La tentation est grande actuellement de transformer le cerveau des chirurgiens en esclaves d'algoritmes décisionnels!
Un article récent, primé, écrit par des collègues Suisses, dans notre principal journal professionnel américain, le PRS, tente de formaliser la conduite à tenir en cas de complications survenues après injections d'acide hyaluronique; c'est un effort méritoire, mais la systématisation de la décison salutaire peut aussi déboucher sur des incongruités, des défaillances et des erreurs d'interprétation; Je me méfie donc beaucoup de ces arbres décisonnels qui cachent la forêt des sensations diverses et qui éloignent de l'intuition et de l'expérience pour trouver la bonne réponse en cas de nécessité d'assistance face à une complication-au demeurant rare si l'on respecte les bonnes pratiques d'injection-
Je préfère me fier à l'expérience et au besoin aux conseils avisés de ceux qui ont rencontré de tels ennuis dans leur pratique.

mercredi 4 septembre 2019

trop de chirurgie esthétique? suicide du Ken Français...

Paix à son âme!
J'ai eu l'occasion d'être le voisin de Quentin Dehar, le 14 février 2019 dans une émission de Cyril Hanouna, sur C8;
Ce jeune homme passionné semblait heureux de toutes ses opérations "esthétiques" visant à le faire ressembler à un Ken français;
Mais comme souvent ces pulsions de transformation extrême masquent aussi des fragilités profondes/
J'ignore la raison profonde de son passage à l'acte.
Le risque existe toutefois d'une inversion de la passion de vie, de se construire autrement que par la naissance, pour écouter et laisser se propager la terrible, intérieure et noire pulsion de mort, seule consolation ultime de frustrations secrètes et méconnues.
Cela nous impose, à nous professionnels de la chirurgie esthétique, une écoute particulière au cours de la consultation pour dépister ces fragilités;
Ce n'est pas facile, car si heureusement la majorité des consultants est susceptible de sincérité envers sux mêmes et nous, il nous arrive néanmoins d'être confrontés aux pervers, escrocs, paranoiaques et autres graves déviants, qui sont capables de cacher leur mal être d'une façon insoupçonnable au moins pendant une ou deux consultations préalables.
Leur désir d'une opération doit se voir opposer une sule règle: OUI A UNE CHIRURGIE NATURELLE, NON A UNE TRANSFORMATION ALIENANTE.

dimanche 21 juillet 2019

mastectomie prophylactique du sein restant en cas de cancer du sein d'un seul côté?

mastectomie prophylactique du sein restant en cas de cancer du sein d'un seul côté?




 Faut-il enlever les deux seins préventivement en cas de cancer du sein unilatéral?

 Cette question est d'une extrême  actualité,  d'autant qu'une artiste célèbre à demandé l'ablation de ses deux seins et la reconstruction immédiate par des implants mammaires parce qu'elle redoutait d'avoir un cancer du sein familial!


Un article très récent dans le journal professionnel américain “plastic and reconstructive surgery “de juillet 2019  plaide pour un geste immédiat sur le  sein restant après ablation d'un sein cancéreux controlatéral.
 L'article signé par une équipe de New York(Brandon Alba et coll) est très partisan de cette méthode agressive,  d'autant qu'ils ont relevé une incidence de 7 % de petit cancer méconnu  dans la glande retirée au niveau du sein sain!
 mais des critiques importantes se lèvent face à cette attitude extrême: non pas tant le vécu difficile des patients qui doivent subir cette double opération,  mais surtout les remarques concernant le coût de ces opérations,  et le fait que dans 93 % des cas,  l'ablation de la glande du seins sain  controlatéral  n'était pas justifiée  autrement que par l'angoisse de la patiente…C'est déjà un peu la règle en France où se développe la chirurgie oncoplastique,  c'est-à-dire une technique de tumorectomie qui permet d'appliquer les méthodes de la chirurgie esthétique au cours de l'ablation des seins,  en essayant de conserver tout ou partie de celui-ci!
 tant qu'il y a pas de cancer  affirmé  par les examens Mammographie, échographie, IRM, et la biopsie exploratrice,  il n'y a pas de cancer...


mercredi 6 mars 2019

chirurgie esthétique chez l'adolescent: pour une chirurgie raisonnable!


chirurgie esthétique chez l'adolescent: pour une chirurgie raisonnable!


Voici le lien pour le mois de mars pour visionner une émission "l'info du vrai" sur canal +où je défends les droits de l'adolescent pour être écouté en cas de complexe physique avéré;
un consensus familial est recommandé, et si l'indication opératoire n'est pas claire ou réaliste, le chirurgien esthétique doit savoir dire NON, tout en motivant son refus sans agressivité et sans trop dévaloriser le ou la jeune personne en souffrance.
lien=https://www.mycanal.fr/actualites/l-info-du-vrai-le-mag-emission-du-06-mars-2019/h/11141470_50001

jeudi 14 février 2019

balance ton post: la chirurgie esthétique, pour ou contre?

balance ton post:la chirurgie esthétique, pour ou contre?
la célèbre émission de Cyril Hanouna portant sur la chirurgie esthétique est passée le 9 février 2019 vers 0h30(regardez l'extrait à partir de la minute 40!!)
J'en étais et cela fut agité, sportif, et combattif; le résultat 1/3 des votants pour la chirrgie esthétique, les 2/3 restés contre: pas une victoire donc, mais un combat mené avec humour...
le lien était ci dessous:
https://www.mycanal.fr/actualites/balance-ton-post-ca-continue-emission-du-09-fevr-2019/h/11028359_5
nb: site actuellement  inaccessible!
Cyril Hanouna et Vadimir Mitz

Le docteur vladimir mitz

émission BTP du 9 février 2019 partie 2



mercredi 6 février 2019

reconstruction du sein après un cancer? un dilemne...


résultat d'une reconstruction totale du sein par prothèse interne et greffes de l'aréole et du mamelon; cas du docteur vladimir mitz


Un  article récent du figaro . fr pointe que seulement 20% des femmes vont jusqu'à la reconstruction de leur sein, après ablation totale ou partielle après un cancer; j'en reproduis une partie ci dessous:

Chirurgie réparatrice après un cancer du sein: les femmes trop mal informées

Après une mastectomie, la peur d'une nouvelle intervention et le manque d'informations limitent le recours à la reconstruction mammaire.
«Mutilées», «amputées», «volées de leur féminité»… Les mots couramment utilisés pour évoquer l'ablation mammaire dans le cadre d'un cancer du sein sont presque aussi violents que la maladie elle-même. Et pourtant, les chiffres interrogent: plus de 20000 femmes subissent chaque année une ablation mammaire totale, mais seulement 10 000 font reconstruire le ou les seins perdus. Une question d'argent? Sans doute en partie, avec un reste à charge estimé à 1330 euros dans le rapport 2014 de l'Observatoire sociétal des cancers. Mais pas seulement.
Pour la majorité des femmes, ne pas bénéficier d'une reconstruction mammaire est avant tout un choix personnel, né d'un mélange de peur, d'acceptation de sa nouvelle silhouette et de déficit d'information, montrait en septembre le Dr Adrien Durazzo, dans le cadre d'une thèse de médecine présentée à la faculté de Créteil. Le jeune médecin a interrogé 256 femmes ayant, entre 2006 et 2016, subi une mastectomie totale dans trois hôpitaux parisiens (Hôpital européen Georges-Pompidou, Henri-Mondor et Saint-Louis), et n'ayant pas bénéficié de reconstruction.



Pour plus de 80 % d'entre elles, ne pas se faire opérer était un choix personnel. La moitié se trouvait trop âgée, et la même proportion disait accepter l'asymétrie de la silhouette

Pour plus de 80 % d'entre elles, ne pas se faire opérer était un choix personnel. La moitié de ces amazones assumées se trouvait trop âgée, et la même proportion disait accepter l'asymétrie de sa silhouette (cette acceptation augmentant avec le temps, après l'ablation), une asymétrie également acceptée par un quart de leurs conjoints. Mais la peur du risque de complications (49 % des femmes évoquant un «choix personnel»), le refus d'une nouvelle intervention (70 %) et la peur de cacher une récidive (21 %) étaient également évoqués.
Par ailleurs, un quart des femmes indiquait que le manque d'informations avait influencé leur choix de ne pas se faire reconstruire. Et de fait, près de la moitié estimait n'avoir été, lors du parcours médical, pas du tout ou pas assez informée sur les possibilités de reconstruction mammaire…




Ces chiffres ne sont pas très différents de ceux issus d'une enquête menée à l'Institut Curie il y a quelques années», assure le Pr Laurent Lantieri, chirurgien à l'Hôpital européen Georges-Pompidou et directeur de thèse d'Adrien Durazzo. «En France, on traite très bien le cancer du sein. Mais pas la femme qui a un cancer du sein…» La question financière n'est, estime-t-il, qu'un petit aspect du problème:  «Aux États-Unis, dans beaucoup d'endroits les taux de reconstruction sont supérieurs à ceux de la France, alors que le reste à charge y est bien plus important!»
Entre autres causes de cette mauvaise information, le chirurgien évoque le fait que les oncologues sont trop souvent débordés par l'afflux de nouveaux patients, et la tarification à l'activité qui n'encourage pas à développer la chirurgie reconstructrice, plus longue donc moins «lucrative» que la chirurgie du cancer. Par ailleurs, les spécialistes réalisant les mastectomies ne sont souvent pas ceux qui maîtrisent la reconstruction, ils peinent donc à informer leurs patientes, voire n'estiment pas toujours cette information comme essentielle.
Une proposition de loi visant à améliorer l'information des femmes a été déposée au Sénat en décembre dernier par les sénateurs Catherine Deroche, Alain Millon, Bruno Retailleau(Les Républicains) et une centaine de leurs collègues. «Une telle information devra désormais être fournie à toute patiente lorsqu'une mastectomie est envisagée», écrivent ses auteurs, le chirurgien chargé de l'ablation devant soit informer sa patiente en détail, soit l'orienter vers un médecin à même de la renseigner. Et les sénateurs d'insister dans leur exposé des motifs: «Le manquement à une telle obligation serait bien entendu constitutif […] d'une faute professionnelle.»

Reconstruction immédiate, futur standard?

Reconstruire le sein au moment où il est retiré? Impossible si une radiothérapie doit avoir lieu, disent la plupart des chirurgiens. «80 % de mes patientes ont une reconstruction immédiate», répond le Dr Jean-François Honart, chirurgien plasticien à Gustave-Roussy. Lui et ses collègues en sont convaincus: «La mastectomie avec reconstruction mammaire immédiate va devenir le standard des recommandations de traitement chirurgical du cancer du sein justifiant une mastectomie», assurent-ils dans un article publié dans les Annales de chirurgie plastique esthétique par des chirurgiens, oncologues et radiothérapeutes de Villejuif.




«Le bénéfice esthétique et fonctionnel est important, même si l'on doit changer l'implant après la radiothérapie»

Le Dr Honart

La reconstruction immédiate permet de conserver l'enveloppe cutanée du sein, explique le Dr Honart. «Le bénéfice esthétique et fonctionnel est important, même si l'on doit changer l'implant après la radiothérapie.» Cette dernière n'est plus une contre-indication. Seul impératif: ne pas retarder les traitements anticancéreux (chimiothérapie et radiothérapie). «Si les risques de complications de l'opération sont importants, on ne fera donc pas de reconstruction immédiate.»
Si la radiothérapie n'est pas envisagée ou si la reconstruction a lieu dans un second temps, à la fin des traitements, on peut utiliser des tissus prélevés sur la patiente. «C'est plus long et plus difficile qu'une pose de prothèse, mais cela donne d'excellents résultats et on n'y revient pas», défend le Pr Laurent Lantieri, chirurgien à l'HEGP, qui regrette que ces techniques soient trop peu utilisées: «En 2015, moins de 800 DIEP (microchirurgie + tissus prélevés sur le ventre, NDLR) ont été réalisés en France, contre 1200 en Belgique…»
Dernière possibilité, transférer dans le sein de la graisse prélevée sur la patiente. «C'est une technique très simple, qui entraîne moins de cicatrices et dont le rendu est équivalent à l'utilisation de lambeaux cutanés, défend le Dr Honart. Mais il faut au moins 3 ou 4 interventions selon le volume à obtenir.»cceptation plus ou moins facile et positive;
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mais pour moi, dr Vladimir mitz, en réalité beaucoup de patientes considèrent que l'acte d'enlever un sein porteur d'une tumeur est un bon et simple débarras; leur survie plutôt que leurs charmes; d'ailleurs des couples explosent après cette terrible rencontre avec le sein tumoral, qu'il faut enlever et soigner; j'admire profondément ces patientes qui vont jusqu'à la reconstruction, et parfois même la demandent en corollaire immédiat de l'ablation, avec une audace et un détermination que jhe salue.

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